En juin dernier, une grande enquête sur « L’Église et nous » a été menée à l’initiative de l’Église Protestante Unie de la région parisienne, en partenariat avec les régions Centre-Alpes-Rhône et Ouest. Enquête réalisée par l’institut Occurrence, filiale du groupe IFOP. Marie Piat nous en présente plus en détail les grandes lignes.
Plus de 4 500 personnes ont répondu à l’enquête menée par l’Église protestante unie en région parisienne, dans l’Ouest et dans la région Centre-Alpes-Rhône. Un joli score qui confirme l’intérêt des protestants pour la question religieuse. En ligne de mire, notre lien avec l’Église protestante, le rôle que nous y jouons et ce que nous attendons d’elle. Si une large majorité des sondés admet ne pas avoir d’engagement particulier au sein de leur paroisse, ils sont aussi plus de 69% à se déclarer « paroissien régulier », 25% venant de façon plus occasionnelle au culte. 37,5% d’entre eux vont plusieurs fois par mois au culte où la prédication reste la motivation première pour s’y rendre
quand bien-même, le chant, la prière et la rencontre sont également prisés. Au même titre que les activités culturelles et l’étude de la Bible. Par ailleurs, les sondés déclarent être, très majoritairement, bien informés de la vie paroissiale.
Attentes et défis
Au-delà de la pratique religieuse, les sondés estiment, dans 86% des cas, que la foi chrétienne doit se traduire par un engagement social, sachant que nous sommes aussi près de 90% à déclarer que l’aspect multiculturel enrichit l’Église. A noter que l’organisation démocratique de l’Église protestante reste vivement appréciée (85%). Quant aux défis de l’Église, la jeunesse et la transmission arrivent largement en tête des préoccupations. Autres sujets de questionnement, l’adaptation à l’évolution de la société, la place du christianisme et l’œcuménisme. L’institut Occurrence a mené une enquête similaire auprès de la population française. Enquête qui révèle qu’un Français sur trois déclare s’intéresser aux questions relatives à la spiritualité, notamment en ce qui concerne les jeunes. Quant au protestantisme, il souffrirait davantage d’un manque de notoriété que d’une image négative : en l’occurrence, rien de nouveau sous le soleil.
Résultats complets disponibles en ligne sur le site de la région. Un webinaire de restitution a été organisé le 15 octobre, à l’issue chaque paroisse recevra la synthèse complète de l’étude ainsi que les résultats de ses paroissiens. Comptez sur nous pour vous partager ces résultats ciblés et pour les mettre à profit dans le cadre de notre communauté !
Les sondés au scanner
- plus de 85 % des sondés ont plus de 41 ans, dont 38,8% pour les 41-64 ans ;
- 59% sont des femmes ;
- 36,3% sont retraités et 30,6% sont cadres et assurent des professions intellectuelles supérieures.
- 63,5% ont grandi dans une famille protestante
- 47,8% sont issus de l’Église luthéro-réformée ;
- 19,1%, d’une branche libérale et 8,5% de l’Église évangélique.