Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir un nouveau chapitre passionnant de cette histoire : la période allant de 1600 à 1625 pendant laquelle se déroulent des événements majeurs.
Les guerres de religions se terminent enfin avec l’édit de Nantes promulgué en 1598. C’est une grande victoire pour les protestants qui espèrent vivre en paix avec les catholiques. Mais cette paix est fragile, et les protestants doivent faire face à de nombreux défis en ce début du XVIIe siècle.
Comment les huguenots vivent-ils cette situation ? Quels sont ces défis et aussi les opportunités qu’ils rencontrent ? Quels sont les rapports entre les Églises réformées de France et celles d’Europe ? C’est ce que nous allons voir dans la suite de cet article !
Le protestantisme connaît une forte expansion en Europe au XVIIe siècle. En France, les protestants forment désormais une minorité importante et influente jouant un rôle politique et culturel dans le royaume grâce à l’édit de Nantes. Mais ils doivent affronter l’hostilité d’une partie des catholiques qui veut le révoquer et rétablir l’unité religieuse du royaume. Ils doivent aussi se méfier du pouvoir royal, qui cherche à renforcer son autorité et à contrôler les places fortes protestantes.
Les successeurs d’Henri IV, notamment Louis XIII et son ministre Richelieu cherchent à renforcer l’autorité royale et à réduire l’influence des protestants. Ils mènent une politique de répression et de conversion forcée, qui culmine avec la guerre de Trente Ans (1618-1648), un conflit européen opposant les puissances catholiques et protestantes. En France, cette guerre prend la forme d’une série de révoltes des huguenots, appelées les guerres de Rohan, qui ont sont écrasées par les armées royales.
En 1625, le protestantisme français est affaibli et divisé. Il ne représente plus qu’environ 10% de la population, concentrée dans le sud-ouest et le centre du pays. Il est menacé par la montée du catholicisme militant, incarné par la Compagnie du Saint-Sacrement, une société secrète qui vise à éradiquer l’hérésie protestante.
Le protestantisme survit néanmoins en France et en Europe, grâce à la résistance et à la fidélité de ses adeptes. Il continue de se développer dans d’autres régions du monde, notamment en Amérique du Nord et en Afrique du Sud. Il contribue aussi à l’essor de la pensée moderne, en favorisant l’esprit critique, la tolérance et la démocratie.